Bio

Photographe et peintre autodidacte depuis 1973, je témoigne de l’environnement nord-côtier depuis quelques décennies. Aurores boréales, paysages nordiques, je me démarque surtout avec « Regarder par terre… » présenté au Musée régional de la côte-nord en 2002, qui me méritera le Prix d’Excellence culture côte-nord en juin 2003 et la série Aurora Borealis qui sillonnera la côte-nord de 2004 à 2016 en différentes livrées.

Membre fondateur du Club photo Caniapiscau, j’ai initié plus de 35 expositions collectives où j’ai agi à titre d’exposant et de commissaire. Cette démarche me vaudra le Prix d’Excellence côte-nord / Organisme en 2011. La vocation de formateur s’est solidement ancrée dans mes gênes. Je suis aussi membre fondateur de Panache Art actuel où j’ai participé à l’exposition collective Écarts en 2011. Après avoir résidé à Fermont durant 34 ans, je me suis établi à Franquelin et je concentre ma démarche sur le littoral. Je me considère résolument nord-côtier.

2014 est une année charnière. Mon exposition Rétrospective (1997-2010) prend la forme d’un bilan d’étape, inaugure le nouveau centre multifonctionnel Cliffs à Fermont en janvier. Si Aurora Borealis s’affiche à la biblio Alice Lane de Baie-Comeau avec l’opus De l’argentique au numérique, le bord de mer prend place avec Éphémère, présentée à la salle L’Aquilon de Sept-Îles en mars et La côte / Baie St-Ludger qui sera présentée au 27 Lasalle de Baie-Comeau en juillet. Il s’agira du premier volet d’une série d’exposition couvrant le littoral. Ainsi nait la dynastie des expositions  » La côte / « . Baie Johan Beetz, Hors-Saison, Les traversiers, Écumes et Vagues et L’Héritage 1 seront suivis par d’autres ouvrages. Le sujet est vaste. Certains projets liés à l’arrière-pays se glissent entre les côtes comme Crystal Falls / La belle et la bête, présenté à Fermont en 2017 et à Baie-Comeau en 2018, et plus récemment, Caribous / Liégeois de même que Monts Groulx / Les sentiers Art-borescents ont donné vie aux murs de l’Espace Culturel de la bibliothèque Alice-Lane de Baie-Comeau.

La démarche

Chez moi, le grand angle a longtemps dominé mais le gros plan et le détail sont au centre de ma démarche récente et les textes ont toujours accompagné l’oeuvre graphique. Verbomoteur, je suis, et si les images valent mille mots, pour moi, ça n’est pas assez, j’en rajoute…

Regarder par terre… est un point marquant de mon parcours. On passe du plan très large, à un rapport très intimiste. La promiscuité, même. Tout cela porte sur une approche très graphique qui tend vers l’abstraction. Il y a là un rapport à l’identité qui transcende la globalité. Reconnaître le pays dans ses replis. Deviner sa grandeur dans ses fragments. Quelque chose qui ressemble à l’ADN…

C’est à vouloir irradier la notion de paysage pour atteindre quelque chose de plus universel que cette réalité s’est imposée à moi. Même dans le moindre de ses recoins, le pays se révèle dans toute sa spécificité. Le moindre petit morceau de terre, de glace ou de végétation porte le gène de la côte-nord. Dur, primaire, survivant. Une première résidence à Anticosti en 2023 sera suivie d’une deuxième en 2024. Bien que le numérique y prenne sa place, le noir et blanc argentique est au coeur de ma démarche actuelle. Le 35mm de 2023 cèdera la place au moyen format pour 2024.

Parallèlement à ma démarche artistique, j’offre une panoplie de services. Conférences, séminaires, couverture d’événements, entre autres. Depuis 2016, je donne des séminaires en photographie dans le cadre de l’Université du Troisième âge et j’ai développé une approche de médiation qui conclue le séminaire par une exposition collective produite durant l’exercice.

2 réflexions sur “Bio

  1. Avatar de Ed Ed

    J’aime beaucoup ta vision tu nous apportes dans de beau voyages je suis heureux d’avoir eu le privilège de faire un ti bout avec toi en 2011.
    Cheer!
    Ed.

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