Aurora Borealis

Il n’y a que dans les extrêmes que la lumière s’amuse à être un oiseau de nuit. Telles sont les aurores boréales.

Ceux d’en bas paient cher pour assister à des feux d’artifices, spectacles pyrotechniques, venus d’Europe et d’Asie. Nous, on a gratuitement des spectacles magnético-écologiques venu du soleil… Telles sont les aurores boréales.

Les ancêtres y voyaient des âmes, des esprits, des divinités, un signe des temps. Le monde moderne a plutôt le réflexe d’une explication terre à terre. La grande majorité s’y méprend et parle de réflexion du soleil sur les glaces des pôles. Les initiés vous parleront de champs magnétiques et de tempêtes solaires. Peu importe, la valse des photons et des particules ionisés sera toujours un spectacle fascinant, tout en surprises, hypnotique. Telles sont les aurores boréales.

Quand la nature se fait lyrique, on  ne se lasse pas de ses chorégraphies lumineuses. Dire que c’est beau n’est plus suffisant. Tout à coup, le monde est troublant, et l’on se tait. Sa poésie vient vous chercher l’âme et vous questionne sur l’essence même de la vie.

On fait comme Einstein et l’on troque le je pour le il de “ il y a ”…

La première vague d’Aurora Borealis est argentique. Un premier jet fut présenté au Café-théâtre Le Graffiti de Port-Cartier en 2004. Le corpus fut mis à jour pour sa présentation au centre d’interprétation de Fermont en 2009. ABag sera reformatée en vue d’une tournée de la côte nord en 2013-2014 avec la Virée de la Culture. Elle aura fait Forestville, Sept-Îles, Havre St-Pierre et Natashquan. En voici les principaux acteurs.

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